Des ossements attestent des pratiques anthropophages des Mexicas

La civilisation des Mexicas entre 900 et 1521 après J.C. aurait pu développer des pratiques anthropophages dans le cadre de rituels religieux

18 janvier 2014 – La civilisation des Mexicas entre 900 et 1521 après J.C. aurait pu développer des pratiques anthropophages dans le cadre de rituels religieux. C’est ce que semble indiquer une récente étude conduite par l’archéologue Gabino Lopez Arenas sur des crânes, tibias, péronés, humérus et mandibules provenant du « Templo Mayor » de Tenochtitlan et d’autres sites adjacents. L’Etude aurait permis de mettre en évidence des marques de découpe et d’exposition prolongée au feu.

Cette théorie sur les pratiques anthropophages s’inscrit dans le cadre de la thèse des rituels de décapitation et de démembrement de Tenochtitlan. Cette pratique anthropophage aurait pour but l’absorption de la force divine des victimes sacrifiées. « les victimes humaines étaient l’incarnation des dieux qu’elles représentaient, en mangeant leur viande, on accomplissait une sorte de communion divine » indique l’archéologue. Selon le scientifique, cette « viande » était destinée à des individus de haut rang. Elle ne constituait en revanche pas un élément récurrent de leur régime alimentaire.

Ces cérémonies auraient été réalisées à des dates bien déterminées comme la célébration du premier mois atlcahualo de l’année du calendrier des Mexicas où des enfants étaient sacrifiés en l’honneur des dieux de l’eau ou de la pluie. La plupart des victimes étaient des prisonniers de guerre, des esclaves ou bien dans certaines occasions, des gens de la noblesse ou issus du peuple.

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