Bienvenue à Biarritz ! Si cette ville du Pays Basque est surtout renommée pour le surf et ses superbes plages, Biarritz est en revanche moins connue pour son histoire étroitement liée à l’impératrice Eugénie (1826-1920), épouse de Napoléon III (1808-1873). Je vous propose de découvrir comment le coup de foudre de l’impératrice pour ce qui était à l’époque une terre sauvage, a conduit à jeter les bases d’une ville balnéaire attirant chaque année de nombreux touristes.
Biarritz n’était autrefois qu’un simple village de pêcheurs qui vivait de la chasse à la baleine jusqu’à ce que les cétacés finissent par déserter les côtes, mettant définitivement fin à cette activité en 1686. Se développèrent aux XVIIème et XVIIIème siècles les bains de mer. Réservés au départ à un usage « médical », des médecins Bayonnais faisaient baigner des malades mentaux. Puis, ces bains de mer auxquels on prêtait des vertus curatives commencèrent à attirer la haute société. C’est sous l’impulsion de l’impératrice Eugénie que Biarritz prit un véritable essor.
Adepte des bains de mer, Eugénie eut un véritable coup de cœur pour ce paysage parsemé de landes, de dunes et de rochers déchirés par la mer. En juillet 1850, alors qu’elle se baignait dans une mer houleuse, elle se retrouva rapidement prisonnière des eaux. Deux basques vinrent alors à son secours. Pour autant, l’impératrice ne renonça pas aux bains de mer et aux plages de Biarritz. Bien au contraire. En 1854, le couple impérial fit l’acquisition d’un terrain pour y construire leur résidence d’été. Ils y passeront quasiment tous leurs étés, accompagnés d’une cour réduite à quelques privilégiés. Rapidement, ce qui était un simple village de pêcheurs devint le lieu de rendez-vous de la haute société et des têtes couronnées d’Europe (la reine Isabelle d’Espagne et Léopold Ier, roi des Belges, firent partie des premiers invités). Biarritz connut alors un développement urbain sans précédent. Furent aménagés des infrastructures balnéaires, des promenades, des villas, des palaces, etc. Un essor qui perdura malgré la chute de l’empire de Napoléon III en 1870.
Pour en savoir plus je vous conseille de lire : Spécial Biarritz – « Biarritz : le diamant impérial de la Côte basque« , Eric Pincas, Historia n°76
C’est le genre d’anecdote que je prends toujours beaucoup de plaisir à lire…
Merci pour vos commentaires, je suis heureuse que vous ayez apprécié ce billet!
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