16 mars 2014 – De nouvelles découvertes sur les guerriers de terre cuite, la célèbre armée enterrée avec le premier empereur de Chine Qin Shi Huangdi et mise au jour dans les années 70, nous en apprennent davantage sur les armes portées par les soldats. Des scientifiques auraient découvert comment furent fabriquées les arbalètes des milliers de soldats de terre cuite. Une petite équipe d’artisans serait ainsi parvenue à reproduire plusieurs pièces en bronze nécessaires à la fabrication des armes.
L’extraordinaire mausolée de Qin Shi Huangdi
Après avoir unifié le royaume de Chine et s’être proclamé empereur en 246 avant notre ère, Qin Shi Huangdi entreprit la construction de son tombeau près de Xi’an en Chine. Quand il fut découvert en 1974, le mausolée révéla au reste du monde des milliers de soldats, artisans, musiciens et chevaux en terre cuite. Sur les 8000 soldats qui peupleraient la tombe, seule une partie d’entre eux a été excavée à ce jour, compte tenu du risque de détérioration des statues au contact de l’air. En 2012, une centaine de nouveaux guerriers ont été mis au jour. Ce gigantesque ouvrage qui aurait demandé une main d’oeuvre de près de 700 000 personnes, aurait eu pour objectif d’assurer à l’empereur le maintien de son pouvoir militaire dans l’au-delà.
Des milliers de soldats gardent le tombeau
Les 8000 soldats de terre cuite portaient des armures, des lances, des épées et des arbalètes. Il est malheureusement difficile d’établir la manière dont furent fabriquées ces armes. Les arbalètes faites en partie en bois de bambou qui a pourri depuis longtemps, n’ont laissé derrière elles que les pièces métalliques du système de gâchette.
Pour comprendre la fabrication de ces armes, plus de 216 pièces de ces arbalètes ont été mesurées et étudiées. Selon les chercheurs, l’absence d’usure observée sur les pièces métalliques indiquent que ces armes n’ont jamais été utilisées et ont été uniquement fabriquées pour le mausolée. Il apparaît également que les pièces de taille uniforme auraient pu être fabriquées à partir d’un même moule, par petit groupe. Chaque groupe de pièces aurait ensuite été assemblé dans des ateliers, peut-être sous la supervision d’un contremaître. Un modèle qui s’oppose à celui de la chaîne d’assemblage qui aurait pu être utilisé selon certains archéologues.
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